Les systèmes de contrôle gèrent la façon dont les systèmes d’un bâtiment sont opérés. Ils sont passés en revue et remis au point pour répondre aux besoins des occupants avec une meilleure précision.
Là où nécessaire, des modifications mineures sont apportées pour maximiser l’efficacité des systèmes. Par exemple, des points de contrôle (thermostats) peuvent être ajoutés, des séquences de contrôle revues, ou des entraînements à fréquence variable peuvent être installés pour accroître la précision des systèmes.

Des entraînements à fréquence variable sont ajoutés aux systèmes de ventilation de certains bâtiments pour permettre l’ajustement du débit d’air selon les besoins réels des différents espaces.

Dans certains bâtiments, la configuration des systèmes de ventilation est modifiée pour en accroître l’efficacité, régler des problèmes d’opération ou améliorer le confort. Dans d’autres cas, les systèmes de ventilation sont remplacés par de nouveaux équipements efficaces répondant mieux au besoin des bâtiments.

Dans les pièces à haut plafond (hangars, musée, ateliers et réserves navales), les ventilateurs de déstratification permettent de mieux répartir la chaleur en redistribuant l’air chaud qui tend à s’élever vers les plafonds.

Les sections de tuyauterie, les raccords et les accessoires de la tuyauterie de vapeur exposés sont isolés pour limiter les pertes de chaleur du réseau. Pour les pièces mécaniques devant demeurer accessibles, des couvertures isolantes amovibles sont installées.

De nouvelles chaudières électriques dans 8 bâtiments permettront de prolonger la fermeture estivale de la centrale thermique du 1er mai au 15 octobre chaque année. Ces chaudières, qui fonctionnement en dehors des heures de pointe électrique, réduiront grandement les coûts d’énergie et les émissions de GES.

Des pommes de douches à faible débit et des aérateurs de robinets sont installés pour réduire la consommation d’eau potable et d’énergie utilisée pour chauffer celle-ci.

Dans un aréna, la chaleur qui irradie du toit crée près de 30% de la dépense d'énergie associée au maintien de la glace à la bonne température. Le plafond à faible émissivité est une simple pellicule réfléchissante qui bloque cette chaleur, réduisant la consommation d’énergie et les frais d’exploitation de la patinoire. Puisqu’il est pâle, le plafond réfléchissant accroît la luminosité et améliore l’apparence générale de l’aréna.

Pour obtenir une glace ferme, uniforme et sans bulles d’air, les resurfaceuses (zambonis) utilisent une eau chauffée à 160 °F. Le système Écopatinoire élimine les microbulles d’air de l’eau utilisée, ce qui permet d’utiliser de l’eau froide pour le resurfaçage.

3 des 4 chaudières de la centrale thermique sont remplacées par des chaudières plus efficaces et précises, dont une chaudière avec générateur tri-énergie (1 MW), qui peut être utilisée en mode hors-pointe.

Un nouveau système récupère la chaleur dans l’eau et la vapeur purgées par le réseau de chaudières avant leur évacuation vers les drains, pour la réinjecter dans le réseau de production de vapeur.

Trois nouvelles thermopompes utilisent l’énergie dans l’air extérieur pour fournir 85% du chauffage des systèmes de ventilation du bâtiment en hiver. Le reste sera comblé par les systèmes de chauffage à vapeur existants.